mardi, novembre 21, 2006

♠ Faire le Kimchi en famille…

Comme toutes les années à cette époque (et oui !), Noël approche. Je n’aime pas trop Noël (désolée Florianne, j’essaierai bien de m’imprégner de « l’esprit de Noël », mais pas sûre que ça fonctionne cette fois encore…).
Cette année que faire ? Rester à Taiwan ; mais les gens d’ici qui étudient seulement un semestre seront déjà partis, et les autres recevront sans doute la visite de leurs familles. Me faire un trip en Chine du Sud jusqu’au Nord Vietnam ; malheureusement ce n’est plus d’actualité.

Je suis à Taiwan pour une année d’études, mais je m’acharne depuis plus d’un mois à changer mes plans originaux, et faire mon deuxième semestre à Séoul. Ce n’est pas chose facile, parce qu’il faut que mon école accepte.
Si c’est le cas je commencerai les cours de Coréen début janvier, et… je me mets à rêver… et si j’allais réviser mes leçons le week-end chez ma tante qui habite Incheon, en compagnie de ma sœur… et si ça me boostait tellement qu’en 6 mois, j’arrive à un niveau de Coréen des plus honorables… et tout et tout et tout le reste…
Je rêve beaucoup, je me fais des illusions souvent, mais il arrive de grands coups du destin dans la vie, et les rêves les plus fous sont exaucés !
Il y a pas si longtemps, je me disais « comme j’aimerais retrouver ma mère coréenne sans avoir à galérer des années ; et mieux, retrouver toute ma famille, qu’elle m’accueille comme la fille chérie qui rentre enfin chez elle après toutes ces années, mais ce n’est pas grave, il nous reste encore tout le temps… ». Et c’est arrivé.
A la découverte du Kimchi, et son mode de fabrication ancestral c’est-à-dire une fois par an dans les jarres en chépaquelmatériau mais surtout en famille, je me suis dis « encore plus fort, retrouver ma famille et faire la cuisine coréenne avec elle », le rêve au-delà de tout. C’est arrivé aussi : ma maman voulait tout le temps cuisiner pour moi et un jour avec ma tante qui était là aussi, je les ai aidées à préparer les Kimbap… Mon ravissement ! Pendant qu’à côté ma grand-mère s’amusait avec mon cousin qui a 7 mois.

Si mon école refuse le transfert à Séoul, alors sans doute que j’irai quand même en Corée, rester à Taiwan contre mon gré et j’en mourrai de chagrin.
Et pour en revenir à Noël, les Coréens sans doute ne le fêtent pas autant qu’ils ne fêtent le Nouvel An chinois, mais j’aimerais quand même être avec de la famille pour Noël et le Jour de l’An.

5 Comments:

Blogger Bernard said...

Un bonheur de vous lire. La page que vous venez d'écrire c'est la crème du gateau ! Merci.

5:17 AM  
Anonymous Anonyme said...

l'esprit de noel c'est aussi le reve laurianne! alors moi je ne te dis qu'une seule chose, continue à y croire!je croise les doigts pour que ça marche!
bisous!
(...vivement le 1er décembre que je puisse commencer à écouter les chansons de noel!)
flo

5:55 PM  
Anonymous Anonyme said...

Bonjour Laurianne,

Félicitations pour votre blog!!

En tant que future maman adoptive d'une petite chinoise, j'ai été très émue par la justesse de vos propos en ce qui concerne l'adoption. Je considère comme quelque chose de très précieux et très enrichissant d'avoir le point de vue de l'enfant adopté.

J'espère que votre rêve de pouvoir retourner à Séoul et de partager un peu de temps avec votre maman et votre petite soeur de Corée va se réaliser...

Amicalement
Karine

8:22 PM  
Blogger Bernard said...

De tout coeur je vous souhaite Joyeux Noël, où que vous soyez... A Incheon, peut-être, chez votre tante.
Et continuez, s'il vous plaît, à raconter ce que vous aurez fait pour que 2007 soit une Bonne Année.
Bernard.

5:22 AM  
Blogger Bernard said...

... ou chez votre mère, mais "en famille"...

5:27 AM  

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